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Col, Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid, 1989
Verena Sieber-Fuchs
Col, Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid,
Verena Sieber-Fuchs,
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Col, Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid,
1989

Verena Sieber-Fuchs
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Museum für Gestaltung Zürich
Ausstellungsstrasse 60
8031 Zurich
Carte du musée
Museum für Gestaltung Zürich
Toni-Areal, Pfingstweidstrasse 94
8031 Zurich
Pavillon Le Corbusier
Höschgasse 8
8008 Zürich
Carte du musée
  • Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid Verena Sieber-Fuchs Col
  • Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid Verena Sieber-Fuchs Col
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Dans ses objets d’art expérimentaux, Verena Sieber-Fuchs (née en 1943) déleste les fragments initiaux de leur fonction et leur donne une nouvelle existence étonnante, dans laquelle s’équilibrent poésie, humour et critique de son époque.

Au début de sa carrière, Verena Sieber-Fuchs crée avec succès des tapisseries et des installations textiles pour des bâtiments publics. Son attirance pour les bijoux la conduit vers des matériaux atypiques, qu’elle ressuscite à l’issue de métamorphoses phénoménales portant sa griffe inimitable. Elle réalise un grand nombre de cols au crochet, qui flattent l’œil et rappellent les plumes soyeuses d’oiseaux rares. Cette splendide apparence est toutefois rompue par les bords noirs. L’artiste a en effet utilisé des formulaires de décès chinois pour son Kragen der Trauer – zu tragen zu einem blutroten Kleid (Col de deuil – à porter sur une robe rouge sang), créé en 1989. Les éloquentes bordures en deuil renvoient au massacre de la place Tian’anmen à Pékin, et doivent se lire comme un commentaire subversif de cet événement. L’humour de l’artiste traverse nombre de ses travaux, par exemple quand cette femme frêle sonde l’option d’une taille fort éloignée de la sienne dans When I’m 52, un col composé à partir d’étiquettes de vêtement de taille 52. Ses bijoux en capsules de marques de boisson, ayant disparu depuis longtemps du marché ou relookées, témoignent de la clairvoyance de ses œuvres. Verena Sieber-Fuchs s’est frayé depuis longtemps sa propre voie dans l’Olympe du tissu en filigrane. Ses œuvres enrichissent les collections de célèbres musées du monde entier. (Sabine Flaschberger)

Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid, 1989
Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs
Material/Technik: Papier (Trauerformulare); Eisendraht
38 × 7 cm
Eigentum: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
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Légendes

Kragen der Trauer, getragen auf blutrotem Kleid, 1989, Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Kragen, Follow the line!, 1989, Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Hut, Alles Konfetti, 2015, Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Hut, Alles Konfetti, 2015, Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Kragen, Kronkorken, 1985, Entwurf/Ausführung: Verena Sieber-Fuchs, Dauerleihgabe: Bundesamt für Kultur, Bern, CH
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Texte de l’exposition
col et passementerie

Le col est un genre qui se décline à volonté : Henry Van de Velde (1863-1957), artiste belge aux multiples talents, cherche à ennoblir les vêtements sobres des réformés en proposant de la passementerie marron travaillée en noir avec manchettes assorties. Deux jeux de cols et manchettes témoignent de la technique de travail méticuleuse d’Elsi Giauque (1900-1989), tandis qu’Anne-Martine Perriard (née en 1956) joue avec les matériaux en remodelant des pièces de monnaie en rosettes et en les associant à des cheveux humains. Verena Sieber-Fuchs se sert de déclarations de décès chinoises pour créer son col de deuil, qui dénonce le massacre de la place Tian’anmen.